Putain, ce matin, je suis crevé...Nazebroque, claqué, tendu, inquiet...Post G20 et tout le bordel...Quasi d'humeur babloche, mais pas babloche jongleur, hein, plutot babloche post Grateful Dead, hein, soit le truc de ricain croqueur de champignon, vaguement installé dans les montagnes (ou à San Francisco) soit suffisamment freak pour nous autres petits français pere de famille...Autrement dit, ok allons y pour une soixantaine de minutes de musique épique façon ambient (mais avec des instruments, hein, soit la hype de l'ambient du moment, (enfin bien que Brian Eno faisait déja ça il y a une trentaine d'années)) d'un duo barbu, et les gars, merci, le truc est super, un peu chiantos par moment (ok, la zique atmosphérique comme ça, c'est pas trop festif) mais ça favorise l'introspection, histoire de bien capter quel genre de loser on peut etre aux yeux d'un monde féroce...Donc c'est très très joli, parfois fascinant, c'est pas hyperdancefloor, ok mais il me semble que viens encore de trouver 2 camarades capable de m'épauler jusquà la fin de mes jours...
03/04/2009
30/03/2009
WATERGATE 03 / KONRAD BLACK
Tu sais ce que c'est un mix cd ? Tu sais ce que c'est la techno ? Nan ? T'es cave ou quoi ? Bon, ok, ok, on te laisse ta chance (Mais t'en auras pas deux, hein, après t'es mort, tu regarderas la télé quoi...) avec ce bordel, straight down from Berlin, un disque, en plastique perrave, sans grand interet en terme d'objet (juste en joli ziz métallique et coloré comme illsutation), mais bon, avec de la musique à l'intérieur, hein, et quelle musique, jeunes et vieux ! Du tatapoum propre et vicieux à la fois, qui cogne juste ce qu'il faut tout en jouant les écorchés vifs, de la heavy music with attitude, juste à l'aise avec son époque...Le type derrière ça s'appelle Konrad Black (ça va gars, chouette nom, au moins aussi beau que disons Captain Moustache ou Prehistoric tractopelle), il est vaguement célèbre dans le milieu, il mixe (Autrement dit il enchaine les morceaux les uns les autres, en tournant quelques boutons histoire de conceptualiser l'affaire) hyper bien (euh, en fait on a rien à carrer, mais bon c'est juste histoire de dire)...C'est le volume 03 de la Watergate Serie (En gros, Watergate, c'est un des temples actuels de la techno berlinoise donc mondiale, et donc ce club propose une serie de Watergate mix cd, histoire de capter un peu de l'atmosphère du lieu), et c'est évidemment essentiel si tu veux répondre oui aux deux questions chargéés d'introduire ce papelard...
Date de sortie : 18 Mai 2009
Distribué par Word&sound
17/03/2009
SERGE SANTIAGO & HARDROCK STRIKER ''Genialissimo''
Novo Disko. Putain, là les gars, ils y vont...Pas spécialement relax, non, là ils mettent le kepa façon tox...En gros, de la dance music sure d'elle (genre ça fait la maille 2009), hyper bavarde, limite fébrile (vraiment les mecs, est ce bien utile toutes ces percus, ces claviers opiacées, et tout le bordel groove moite)...Ok ok ça envoie, c'est spacey à souhait (autrement dit, si t'es en configuration une cigarette roulée et deux trois bières, ben tu captes le truc disons parfaitement), pas si fun que ça et bien mieux qu'une ribambelle de chiasserie néo house...100 %sure que ça plaira au poteau The Hacker, à deux trois compadres isolés du coté de La Haye (Tu vois I-f ? Tu vois Alden Tyrell ?), mais sure aussi que ça peut défoncer le bordel first class international djs...M'étonnerait pas que les branquignoles derriere le bazar soit promis à un avenir au moins comparable aux neos babloches balearic du grand nord, si ce n'est comme les nouveaux craignos du killerdisko, soit le truc hédoniste et autiste, un peu comme la bande son parfaite du déclin de la western civilisation...100% Dope !!
16/03/2009
GUI BORATTO ''Take my breath away'' (Kompakt)
Poppy techno .En premier lieu une très jolie pochette (des fleurs, un ciel bleu d’aur, des enfants, des masques à gaz) lourde de sens qui annonce la couleur de ce second album très attendu du brésilien de Sao Paulo. Deux ans après la sortie de son chef d’œuvre Chromophobia, Gui Boratto renouvelle le genre tout en conservant les ingrédients initiaux : Puissance mélodique, hédonisme dancefloor, jolies variations electronicas, tout avec une légèreté voire une fluidité tellement évidente que ce disque devient un formidable disque de pop moderne. C’est bien de chansons dont il s’agit, aux pouvoirs entêtants limite diabolique (Trois écoutes et ce truc ne vous sort plus de la tète), ça sent la plénitude et une certaine sérénité, les influences semblent bien digérées (N’entendons nous pas une version 2009 du Killing Moon d’Echo & the Bunnymen sur Colors, ou encore un New Order moderne sur No turning back ?), ça plane assez haut dans la production électronique de l’époque. Typiquement le genre de disque oeucuménique (Ca devrait plaire à un large public), suffisamment classe et élégant (façon Nathan Fake ou Apparat) pour en faire d’ores et dejà l’un des prétendants au podium des meilleurs disques de l’année 2009.
13/03/2009
WBEEZA ''New skank ep'' (Third ear)
House vicelarde ! Et ouais, le mec à tout juste la vingtaine, il vient du south london (comme quoi, les rosbeefs seront éternellement dans la place), ok il y a ce revival detroit house pas mal (Omar S et tout le bazar), mais là, chapeau, 4 titres just perfect, vicieux et hypnotique à souhait (ce serait pas ça le postulat de base de la house music ?), suffisamment diy pour que ça s'entende mais suffisamment universel pour que ça défonce les dancefloors cradingues ou les oreilles de l'international freaky !! Rien de très grave (ni d'évident d'ailleurs) dans ce maxi (autant vous dire qu'à part l'avoir en vinyle, personne voit l'intérêt...), si ce n'est des boucles ultra corrosives, du souffle et une rythmique proche de celles des battements de coeur, et des sortes de pop song à écouter juste après une attaque nucléaire (ou un évènement disons apocalyptique, style extrême tuerie dans un collège ou partie fine organisée par Frédéric Lefevre). Bref, vous l'aurez compris, typiquement le genre de truc ultra recommandé à ceux qui veulent en finir, aussi bien du truc revival eighties (Pitié, c'est la musique de chiasse de vos PARENTS !!!) que d'une vie sociale disons classique (Pitié, c'est la vie de vos PARENTS !!!)
12/03/2009
MAGNETIX ''Positively negative'' (Born bad records)
Rock'n'roll Action ! Ah, ça fait plaisir, ok je les ai vu déjà quelques fois sur des scènes plus ou moins perrave, ok j'ai suivi le bazar via quelques 45t zumpatish (et finalement très différents les uns des autres), ok le rock'n'roll est dans l'air du temps (comme s'il en était sorti, en tout cas pas celui là, celui des tacherons activistes qui lâcheront queutchi jusqu'à la mort...), ok c'est chez Born Bad, 100% 1rst class label français ET parisien...Mais bon, pas gagné pour autant, surtout pour un vieux cafard comme oim, légèrement méfiant de la chiasse rock (j'ai pas dit rock'n'roll, hein, tu vois la différence) de notre époque...Et ben là, juste touché les gars, de la bombe ce truc, un peu cru, un peu bordélique, le package est joli, les titres simples et funkys (as usual, du style ''Mort clinique'' ou Nonsense''), ça racle et ça fait du bien. Le son est au taquet, quasi parfait (laisse béton, ça s'écoute assez fort, pas uniquement pour faire chier, mais pasque ça peut pas être autrement), c'est produit, mixé, masterisé par Lo'Spider (un petit maître celui là...), ça effraie un peu mes enfants et madame trouve ça un peu ''sauvage''...Bon signe tout ça !!! En attendant de les voir (comme souvent, avec leurs poteaux de Cheveux et Frustration) sur scène, je me lasse pas d'en remettre une couche et de vous saouler éternellement avec ce genre de petite pépite discrète mais suffisamment raffinée et freaky pour vous aider à affronter un quotidien terriblement hostile...
14/02/2009
BEN KLOCK ''One''
Bon ça sort la semaine prochaine, c'est encore de dance music un peu raide (prenez ça comme vous voulez...) qu'il s'agit...C'est ultra Berlin, hypeux pour je sais pas qui, suffisamment chiantos pour provoquer une sorte d'addiction limite malsaine, mais bon, ils savent faire ces branquignols...C'est sur Ostgut Ton (sacré label, couplé au club Berghain, un des tops trucs technos berlinois), où était sorti l'incontournable Shed de 2008, et là encore le disque est super...En gros ça démarre comme de la techno un peu fadasse, mais quand même, c'est à dire qu'il se passe tellement peu que le moindre accroc provoque une extase béate, mais surtout le mec creuse le sillon, et enfonce le clou à petits coups de charleys vicieux, de basses épileptiques et de gimnicks hypnotiques...Bien sur, il sait aussi mettre du souffle un peu partout (le mec a déjà du acheter des disques chez Hardwax), la jouer légèrement dubstep (soit s'inscrire dans l'air du temps) et créer une sorte de climat suffisamment Kafkaien et métallique pour limite paniquer l'auditeur puceau en matière de tatapoum originel...Tu veux capter ce qui se passe dans la musique qui t'entraînera idéalement vers le néant ? Et ben freaky camarade, ce disque est pour toi, et toute ta famille, pour des siècles et des siècles...
Inscription à :
Articles (Atom)