Merde alors, du pur truc de nerd ! Une trentaine de maxis aussi intrigant les uns que les autres (un coup de tampon et hop, on passe au suivant) quelques révérences de l'intelligentsia techno habituelle, et là un premier album cd (évidemment limité à 500 exemplaires) quasi impecc : L'artworking est simple (Tout noir, avec un code barre quand même faut pas trop déconner non plus...) et pas trop funky (un pov boitier cristal), et dedans qu'est ce qu'on entend ? 14 titres, enfin sans titres, simplement numérotées de 1 à 14, faits par qui, hein, on n'en sait rien et on s'en fout, puisqu'il semblerait que les types derrière ce bazar aient définitivement fait le choix de l'anonymat (un classique du tatapoum électronique...), et que de toute façon, qu'est ce qu'on s'en tape de savoir que des types avec des lunettes ont trafiqués des machines jusqu'à obtenir une sorte de truc qui pourrait plaire à des aliens désireux de venir s'en payer une tranche sur notre planète de chtarbé...Bref, là les mecs y vont : ok ça paye son hommage quasi permanent aux inventeurs du genre, disons minimal (avec un peu de souffle en plus) soit la trilogie Mike ink, Basic channel, Plastikman (ok les ayatollahs, vous pouvez toujours polémiquer), mais bon, toutes les chansons sont ultra belles, méchamment envoûtantes, pleine d'un feeling emprunt de désolation, de spleen électronique un peu vain mais super contemporain. C'est froid, sombre, raide, métallique, hypnotique, tout ce que vous voulez, je dirais comme d'hab que ça a quelque chose de postpunk, mais pas haute couture ni h&m style, plutôt un mortel truc de gentils déglingos (ils doivent pas souvent danser la chenille, les mecs de Pom-pom), pas très ostentatoire, mais juste ce qu'il faut pour vous foutre mal à l'aise et vous charmer en même temps. Un des meilleurs trucs qui puisse arriver à la musique de notre époque...
Ah oui, y a pas trop de solutions pour trouver ce bazar, c'est quasi uniquement ici...
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