Alors c'est ça la bonne house music de novembre 2008 ? Un truc de jeune rosbeef (ok là il est écossais, mais ah bon, c'est pas pareil ?) , blanc, un peu nerd, qui sans doute connait ses classiques (c'est déja pas mal, et en meme temps, ça fait chier tous ces bons élèves...) et qui sans ostentation nous assène une sorte de techno molle (certain diraient ouatée), sans artifices inutiles (certain diraient minimale), sans réelle chanson non plus, évidemment sans voix puissante ou distinguée....Donc quoi ? Un disque de daube de plus, inutile, vain....Ben non, justement, le truc sait charmer, discretos, reprenant tous les codes de la good electronic music de ces dernières années : A savoir un truc de solitaire chelou à la base (combien de lunetteux obsessionnel parmi les acheteurs de ce disque ?), soucieux d'abstraction hypnotique et de cyber soul, la bande son parfaite de ceux qui aimeraient capter leur époque mais de derrière leur computer....C'est joli et confortable, ultra spleené mais assez immédiat (de toutes façons, qui auraient le temps et l'envie de disons plus de cinq écoutes), totalement globalisé (ce serait un jap, un ricain ou un ruskof, hop, pareil), et aussi incontournable qu'un truc sorti sur Paper ou Disorient en 1998...Bref, vous seriez bien caves de rater ça, un des tous meilleurs albums d'une année 2008 particulièrement tristoune....Notons aussi que ce disque sort sur Missive, un héroique et résistant label français de dance music (pas moins bon que Versatile, mais évidemment bien meilleur qu'Ed banger ou Kitsuné, et pètant bien ses dix ans au compteur).
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