14/05/2008

NUITS-SONORES 2008 / Suite et fin

Hier soir, je suis rentré tranquilos vers 8h du matin, après avoir déposé The Hacker venu en spectateur rigolard (on pleurait de rire dans le Kangoo rouge à propos de Kébra, terrible bd mid eighties de tramber & jano....). Agoria & Garnier venaient d'en finir, ultratechno style, les terribles Battles m'avaient remué le ventre, et j'étais suffisamment épuisé et douloureux...Deux trois bisous aux kids boninos, et hop, déja samedi 17h, place de la bourse à Lyon, il fait beau, on ressent aisément une certaine coolitude propre à ces quatre cinq jours de trou temporel...Le bazar mixmoove se déroule plutot bien, meme si le public, vaguement impressionné par le l'endroit n'ose trainasser à l'intérieur...Je m'assois avec deux trois types qui écrivent dans des canards de techno (mais qui aiment quand meme le rock'n'roll hein...). Je bavarde avec les deux tetes d'affiches du vendredi soir qui ont encore un peu de mal au retour à la terre...Dans l'équipe d'Arty farty, on commence à s'admettre que cette année, il se passe quelque chose, qu'un cap se franchit, pas forcémént simple à définir....Pour preuve, meme des poteaux hyperrécalcitrants se seront rendus au circuit éléctronique, y voir et entendre les groupes de Jarring effects...Je glane quelques infos sur les concerts de la veille, plus ou moins déçu de n'en voir que très peu...
J'embarque quelques trompettes parisiennes dans le Kangoo rouge, un petit tour à l'électro pétanque au jardin pop (chouette succès aussi pour tout le bazar Extras!, dont c'était une première totalement azymuthée et sans prétention), puis direction les berges du rhone et la plateforme où je pus jouir rapidos (qui a dit comme d'hab?) du mortel concert de Jesse Evans : Hypergroove, vraie classe, excellents titres entètants, belles gueules, j'adore...
Pas le temps de trainasser, retour au taf, mais décontract tout de meme...On m'assaille pour des places au Transbordeur, je ricane avec les chefs de la technique (Quelques heures plus tard, on les verra meme mimer l'un Serguei Bubka, l'autre s'enfiler deux trois coupettes ce qui pour un straight edge....)...Les scénographes Trollat & Graber family sont bien marqués mais bien vaillants aussi (les animaux devront dès le petit matin découper leurs toiles structurant les bars en carré de 1m² permettant le recyclage...Et oui c'est aussi ça un gros festival...)...Bénévoles, stagiaires, techniciens, artistes se relaxent au bon catering de Jerome Pallfroy...Je becte avec Prousty et des cadres d'Arty farty, puis je raccompagne une Mary Weiss totalement flippée vers sa scène : elle ne semble plus etre la leader of the pack et son boomboom un peu plus tard ne sera pas très sophisticated....Ensuite je prends le temps de trainer à l'entrée, histoire de checker quelques bonnes tronches, je fais le tour des scènes (tout me semble ok, d'Electocute à Kap Bambino (ça envoie, le public pete bien les plombs), de Pilooski (excellent) à Spitzer (mieux, mieux, bien mieux meme...), Roy Ayers se marre comme une baleine backstage, Dennis Ferrer m'ennuie un peu et Chloe est hyper previsible mais son set est tres joli....Je rencontre beaucoup de poteaux, extremement divers (la prof de danse de ma fille de 7 ans, la biblothéquaire des Minguettes, des potes rockeux, des filles souriantes....)...Le gens sont highs mais pas si destroys et c'est tant mieux comme ça....Je rentrerai finalement encore une fois vers 9h du matin, le devoir accompli, après avoir salué une derniere fois les ''responsables'' du bazar....
Dimanche, un tour aux siestes sonores (assis sur une chaise bleue, je laisse glisser le temps des freaks...evidemment j'adore ce bordel....). Je prends le temps d'un vrai repas où je manque quand meme foutre le feu (en gros on blablate avec un artiste local qui fait chanter Peter Murphy sur l'un de ses morceaux, pendant que ma serviette s'enflamme discretos sur la bougie sensée ambiancer l'endroit...Pour la peine, je chourrave tous les bonbecs à la sortie et je peux vous dire que j'ai j'ai pas finit de vous en offrir...). Ensuite, une belle heure heure et demie de pop sombre, d'ironie gentille et de vraie classe internationale : evidemment le public est recueilli, l'ambiance quasi religieuse, mais ok, le neue Blixa vaut bien l'ancien, et ces Neubauten là ne sont pas loin de faire l'unanimité, aussi bien chez les fans transis que les néophytes curieux...Parfait concert pour préfinir une édition 2008 qui devrait rester...
Un dernier tour à la plateforme pour discuter philosophie générale avec Pedro Winter, les mines sont réjouies meme si on ne peux s'empecher de débriefer un peu trop rapidement (putain, rien à faire, on ne pourra donc jamais faire la teuf, comme les kids, quoi, ricaner, se chauffer, se chambrer, boire des coups, sans aucune arrière pensees et sans aucune conséquences...).
Voila, évidemment je suis frustré sur plein de choses, j'en sais plein d'autres mais je ne dirais rien, et demain sera un autre jour, où l'on se demandera encore et encore non pas comment faire plus, mais mieux, et différent, et où, et à quel prix, etc, etc....
Allez à totbien, bonne bourre & c'est pas pasque c'est finit que ça s'arrete.....
Ah oui, il commence à y avoir de chouettes photos sur le site

1 commentaire:

mimy a dit…

un simple c'est préférable qu'un double....un nouveau terrain.....des points, il faut marquer.....réservation ?