Pour commencer, y a pas sa tronche en quatrième de couv, mais pour ce que j’en ai vu, l’homme est plutôt imposant, façon grande et grosse carcasse surmontée d’un crane d’œuf limite brillant…Une version bis de François Hadji Lazaro…Imposant quoi….Ensuite, j’ai découvert le livre un peu par hasard, vaguement amusé par ses chroniques carpe diem dans le magazine de vieux ‘’Lire’’, par un portrait zumpatisch dans ‘’libération’’ et deux trois allusions radiophoniques…Pis finalement j’ai vu le truc dans le chouette catalogue word photocopié des ‘’dernières acquisitions’’ de ma médiathèque mortelle de banlieue hxc (‘’les Minguettes, ça vous parle, et bin le gisement de culture, c’est au pied)…Donc, j’ai pris et j’ai eu raison : en gros, c’est une sorte d’autobiographie (sans frime, hein…) lorgnetté par les culs de bouteille et kaleidoscopé par les verres à cocktails, (c’est lui qui le dit…), une sorte de vie d’ivrogne, ou plutôt de passionné et des élans qui vont avec…Bien sur il y est question de pillave, mais aussi de livres, de real people, de gout, de travail, d’argent…De temps en temps, y a un peu de nostalgie chiantos façon c’était mieux avant (cf. les bars de palace), mais bon c’est toujours sincère et la vie de l’animal vaut quand même le détour (disons par rapport à celle d’Alain Minc par exemple) dans le style bouquiniste ex parisien installé en Morvan pas loin du mont Beuvray, ami de Jim Harrison ou de Jp Coffe ; Y a de chouettes histoires de pochetrons rigolards, enrobées d’anecdotes ravissantes ou délicieuses (perso la nuit avec les joueurs du Bayern de Munich, voila qui m’a particulièrement intéressé, ou encore les repas avec son pote colonel…), bref typiquement le truc loin d’une autofiction stérile et grise, mais plutôt une petite baroquerie de bistrot ultra agréable….
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